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MES AMIS ARTISTES

Véronique Sternbaum

Véronique est peintre, fée aussi. Si son métier est un fait évident pour chacun, sa seconde fonction n'est pas immédiatement perceptible, il est nécessaire auparavant de l'avoir entendue parler ou de lire dans ses tableaux des messages même pas cachés.

Véronique est métisse des deux mondes, le visible et l'invisible ; mais bien heureusement pour nous, pas immatérielle, sourire éclatant, chapeaux splendides et poignée de main chaleureuse...

Nous avons des chances de la rencontrer en nous promenant vers les très grands arbres, ceux qui, immenses Ancêtres, relient la terre et le ciel. Ou alors, dans son atelier, modelant, peignant pour elle, pour nous comme dans une même respiration.

Ce sont ses tableaux qui viennent à nous, comme des amis en fête. Parmi eux ces enfants, ces personnes que l'on croise dans la rue ou sur la terrasse d'un café, et dont la principale qualité est d'être humains.

L'espace est là aussi pour les animaux, les plantes, nous comprenons alors que chaque brin d'herbe est à sa place, chaque fleur aussi avec sa mélodie. Nous approchons en toute simplicité les créatures célestes, rêves et Sages parmi des éclats d'étoiles...

Il n'y a pas plus arc-en-ciel que le travail de Véronique, elle réunit les chants du monde, ceci pour nous redire encore et encore la merveilleuse célébration de la Vie.

Je la remercie chaleureusement d'avoir accepté de faire ainsi une apparition sur mon site.

 

Contactez-la en cliquant ici.

Maurice Costet  †

Dernière lettre à un ami.

Cher Maurice, je ne crois pas avoir rencontré peintre plus honnête, ou simplement plus honnête homme...
Et je suis persuadé que c'est cette honnêteté qui a mis tant de lumière dans tes tableaux.

Mais nous aurions dû être plus prudents, Maurice, et peindre à temps un docteur assez habile pour te tirer des griffes de la maladie, et te restituer tes pinceaux, tubes et crayons.

Cela n'a pas été possible, tes tableaux sont encore là et nos moments d'Amitié aussi, mais toi tu es allé rejoindre le funambule, sur sa corde tendue entre les toits.
Tu dévales maintenant avec bonheur ton grand toboggan qui descend toute la montagne pour aller assister au spectacle des joutes, sur les bords du Rhône.
Mais surtout n'oublie pas ta boîte de couleurs, il y a encore tant à faire...

Dis moi, est-ce nous qui peignons les nuages, les couchers de soleil lorsque nous arrivons de l'autre côté de la toile ?
Avons-nous encore le temps là-haut d'organiser ensemble des « explorations artistiques » afin de courir de nouvelles expositions ?

 

Je voulais aussi te demander un petit service, avant de venir à mon tour, te serait-il possible, de regarder un peu dans les environs si il n'y aurait pas à louer quelque part un appentis, une mansarde, afin d'en faire mon atelier ?

 

Tu vois bien quel pourrait être mon bonheur, dans le quartier de maisonnettes, et pas trop loin de ta fontaine.
Merci juste de vérifier qu'il y ait assez de lumière, et au moins un petit trou dans le mur, afin que puissent venir nicher les hirondelles et que les papillons égarés retrouvent une porte de sortie...

Michel Walzer

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