Michel Walzer, Peintre Naïf
LA MERVEILLEUSE LEGENDE
La naissance du Bodhisattva
Peinture acrylique sur bois réversible en miroir

" Fidèles, le temps approche.
Dans le ciel Touchita, des milliers de dieux se préparent à veiller sur la naissance du Bodhisattva, celui qui sera le Bouddha suprême.
Or, tandis que le Bodhisattva s'est retiré à l'écart et songe, les dieux s'entretiennent de ceux qui devront être choisis pour parents... "

Le parc aux Daims
peinture acrylique sur bois
La route était longue jusqu'à Varanasi et le Bouddha progressait lentement à travers villes et villages. Il attirait tout le monde sur son passage.
De haute taille, l'air noble, il se mouvait avec grâce et dignité. Sa seule vision apportait apaisement et joie. A chaque personne rencontrée il disait des paroles de joie et de réconfort. Qu'ils fussent riches ou pauvres, sots ou intelligents, de haute ou de basse caste, le Bouddha les traitait tous également avec grand amour et respect...

Le ciel de Tushita
peinture acrylique sur bois

" Vénérable Maître, par les nombreux actes vertueux que vous avez réalisés en ce monde, il est certain que, après votre vie ici-bas, vous irez demeurer pour toujours au Ciel de Tushita.
Dans la Terre Pure, en ces Jardins où poussent en abondance toutes les vertus de lumière, le Lieu suprême d'apaisement, reposant au cœur du sacré et de la beauté.
Chaque source est d'immortalité, l'air que l'on y respire le pur Dharma. C'est ici la demeure de la non-haine, de la non discrimination, l'idéal poursuivi et chéri de tous les mystiques ... "
Le Maître de répondre tristement :
" Je ne veux pas aller demeurer au Ciel de Tushita ! Je souhaite revenir encore et encore vie après vie sur cette terre d'épreuves, afin de libérer chaque être de la souffrance. "
Texte extrait de Précieux Textes, Vol. 1, Sangha Ardéchoise,
du Vénérable Thich Nhat Hanh, 2010.
Le Bain
peinture acrylique sur contreplaqué

Avant que le jour ne se lève, Maya, Reine de toutes les reines accompagnée de ses deux sœurs marche vers son pavillon de bains.
Il est bâti de marbre fin juste à la lisière de la forêt, son sol en est pavé de turquoise et d'émeraude.
Le petit bâtiment se reflète dans le lac aux lotus où baigne encore la lune…
Maya écoute les premiers chants d'oiseaux et le pas des biches sur le sol encore humide. Les arbres frémissent, la jeune Reine se découvre toute emplie d'un insurpassable bonheur.
Son corps pourtant paisible chante et danse au dedans, car il porte en lui la promesse d'un monde délivré.
Assise sur le rebord du bassin Maya se souvient de ces mots entendus :
« Tu es la Mère de tous les Bouddhas, du passé, du présent et du futur »
Texte extrait du recueil Les chants d'Éveil, Éditions L'Autre Rive
Tableau dédié à Jacques Dubois - Fondateur du Festival Mondial d'Art Naïf
Je Demeurerai Moine
peintre acrylique sur contreplaqué

« Le Sâkya-Mouni chemine dans ses vêtements grossiers.
Il marche pendant des jours, mendiant sa nourriture , dormant sous un manguier ou au bord de la route. Enfin il arrive dans le royaume de Magadha, à Râjagrihâ, la capitale. Il en parcourt toutes le rues et, selon sa nouvelle habitude, mendie humblement, de porte en porte, sa nourriture.
Mais son air est à la fois si discret et si noble, son attitude si pleine de dignité que tous les habitants s'étonnent dans leur cœur.
Et le bruit qu'un homme doué de mille perfections corporelles mendie dans sa ville parvient jusqu'aux oreilles du roi Bimbisâra.
Le roi demande à le voir, mais l'ascète s'est retiré déjà au milieu de la campagne. A l'ombre du rocher Pândava, il mange.
Dédié respectueusement à Guylaine Legentil, Peintre
Pour La Dernière Fois
peinture acrylique sur contreplaqué
Pour la dernière fois, Siddhârtha veut visiter le jardin de plaisance
Son âme, à présent, demeure absorbée, ayant connu ce que sont la mort, la vieillesse et la maladie. Il s'interroge et veut découvrir le remède, mais il ne trouve rien.
Un moine va,d'une marche régulière et calme, les yeux baissés, portant avec dignité les vêtements rougeâtres et le vase aux aumônes. Son regard qu'il relève parfois se porte en avant, ou à droite, ou à gauche, reflétant la lumière. Et son visage est reposé.

Le Parinirvana, Le Nirvânâ de Bouddha
peinture acrylique sur contreplaqué

Tableau inspiré d'une illustration du livre de Thich Nhat Hanh « Old path White Clouds ».
Ils atteignirent la forêt à la tombée de la nuit. Après avoir demandé à Ananda de lui préparer une place entre deux arbres sala, le Bouddha s'y allongea sur le côté, la tête au nord.
Tous les moines s'assirent autour de lui, conscients de son proche passage dans le Nirvânâ cette nuit-là.
Il contempla les arbres et s'exclama :
Ananda, regardez ! Le printemps n'est pas encore là, mais les arbres sala sont déjà couverts de fleurs rouges.
Tableau dédié à Frédérique Canitrot, avec mon immense affection.
Siddhârtha et Yasodharâ dans les jardins du palais
peinture acrylique sur contreplaqué
Souddhodana se félicite dans son cœur.
Voilà que son fils, aimant Yasodharâ, s'est attaché à elle.
Le danger s'écarte. Avec joie il fait aménager magnifiquement et de nouveau les palais de Siddhârtha. Celui de l'été devient plus frais, celui d'hiver plus chaud.
Partout des fleurs de toutes saisons sont jetées et sur les dalles de marbre et de jaspe. Comme sur les parquets de cèdre, il n'y a d'autres tapis que des fleurs, lotus blanc, lotus jaunes, lotus rouges et lotus bleus.
Les ornements de la demeure des eaux et ceux de la terre féconde en nourritures brillent de tous côtés. L'air frémit à chaque instant d'un chant d'oiseau.

Tableau dédié à Patrik Olczyk, Frère dans le Dharma et Rédacteur de la revue Ici et Maintenant.
Le Cygne Blessé
peinture acrylique sur contreplaqué

Un jour, alors que le prince était assis au jardin, un vol de cygnes blancs traversa le ciel. Soudain, une flèche tirée en l'air transperça l'un d'entre eux. Blessé, l'oiseau tomba aux pieds du prince, la flèche toujours fichée dans son aile.
"Oh, pauvre cygne, murmura Siddhârta tout en ramassant délicatement l'oiseau meurtri, n'aie pas peur. Je te soignerai. D'abord, laisse-moi t'ôter cette flèche ".
D'une main il caressa l'oiseau, apaisant sa frayeur, tandis que de l'autre il retirait doucement la flèche douloureuse ...
Tableau dédié à Véronique Sternbaum
La Naissance
peinture acrylique sur contreplaqué
La terre, unie comme la paume de la main, s'est couverte d'un gazon vert tel le cou des paons ;
et il est doux au toucher comme un vêtement de Kâtchalindi.
Et quand Mâyâ s'approche, l'arbre s'incline en signe de respect.
Alors la reine, de son bras droit, prend une branche d'arbre plakcha, sourit au ciel et reste immobile. Elle baisse plus encore la branche et dans son léger effort son flanc s'entrouvre...
Et le Boddhisattva paraît.

Le Chemin vers l'Eveil : Le Départ
peinture acrylique sur contreplaqué

"Puisque mon cœur ne se plaît pas dans le domaine des vanités, donne-moi Kanthaka, roi entre les meilleurs chevaux.
Je deviendrai bientôt le vainqueur de tous, le Seigneur de toute loi, l'ascète, le Mouni maître de la loi."
"Seigneur, partirez-vous cette nuit même ? Et celle-ci à l'œil pareil au lotus épanoui, ornée de colliers et de guirlandes de pierres précieuses, semblable à l'éclair qui jaillit des nuages amoncelés, ne la regarderez-vous pas, si belle sur sa couche ?
La Tentation de Mâra Pâpîyân
peinture acrylique sur contreplaqué
"Vois elles sont agréables , Seigneur.
Regarde leur sein qui est ferme et arrondi, ces trois plis charmants à leur taille et leurs hanches larges et gracieusement élevées.
Vois leur bras partagé par le bracelet qu'il remplit. Elles sont tes esclaves, Seigneur. Elles possèdent la science des voluptés et conduisent habilement les chœurs de chants et les danses."
La voix du désir n'est plus qu'un murmure insinuant, imperceptible. Mais le Futur Bouddha, songeant aux parfaites jouissances de l'Eveil, n'entend et ne voit rien. Et du haut du ciel Touchita, les dieux penchés s'écrient :
"Pâpîyân, comme le voyageur égaré tu es dans la mauvaise route et comme le chacal fuyant à la voix du lion, tu t'enfuiras aujourd'hui.

Soujâtâ
peinture acrylique sur contreplaqué

Dans un hameau en bordure de la forêt vivaient un berger et sa femme, Soujâtâ. Celle-ci était très heureuse car elle venait juste de mettre au monde son premier enfant. Avec le meilleur lait des vaches de son mari, elle prépara un mets délicieux qu'elle emporta en forêt comme offrande aux esprits qu'elle croyait hanter ces lieux. Souvent elle leur avait adressé des prières et voulait les remercier de l'avoir aider à accoucher d'un enfant en aussi bonne santé.
La Prière de Sumaghada
diptyque, peinture acrylique sur bois

Elle ouvrit les mains et jeta en l'air les fleurs blanches, jaunes, rouges et bleues qui se mêlèrent aux volutes d'encens. Exhalant un parfum merveilleux, elles disparurent lentement dans le ciel pour venir se poser doucement, respectueusement, aux pieds du Maître.

Le Sutra sur la Jeunesse et le Bonheur
diptyque, peinture acrylique sur contreplaqué

" Voici ce que j'ai entendu alors que le Bouddha séjournait au monastère de La Forêt de Bambous près de la ville de Rajagraha
Cette fois-là, tôt le matin, un bhiksu s'approcha des bords de la rivière, enleva ses robes, les laissa sur la berge et entra dans la rivière pour se baigner. (...) "
